Au tour de mon amie Caroline St-Hilaire de partager les messages haineux qu’elle reçoit dans le cadre de ses fonctions de commentatrice de nouvelles.
Être femme, avoir du pouvoir et des opinions c’est un métier dangeureux. J’invite ceux et celles qui en doutent encore à visionner l’extrait qui suit (et si ce n’est déjà fait, l’allocution de la députée Christine Labrie à l’Assemblée nationale cette semaine).
Être capable de composer avec l’intimidation, la violence verbale et psychologique, c’est presque une condition sine qua non quand on dit oui à un poste de pouvoir. Je l’ai vécu, et mes nombreuses collègues le vivent encore aujourd’hui. Ce n’est pas parce que c’est commun que c’est normal ou anodin. Ce sont des conditions de travail difficiles, qui laissent des traces à long terme.
La « boss bitch » au pouvoir, la dirigeante colérique, c’est peut être parfois le résultat d’un trauma. D’un trop plein de critiques et de remontrances, d’un sentiment de culpabilité, d’impuissance face à ce qu’on ne contrôle pas. Le biais inconscient, les doubles standards, l’obligation d’être parfaite, partout, tout le temps. À un moment, ça suffit.
Merci Caroline St-Hilaire, Christine Labrie, Chantal Soucy et les femmes de l’Assemblée nationale d’avoir permis cette réalité d’être connue par la collectivité. On a besoin des femmes, remercions celles qui osent au lieu de les critiquer. Célébrons leur courage et leur force, elle le méritent bien.
Pour visionner la vidéo: https://www.tvanouvelles.ca/emissions/la-joute/video/6110158803001
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